Intégration paysagère : réconcilier ville, nature et eau.
Pourquoi les bassins de rétention ne seraient-ils pas des espaces paysagers à part entière ? Sans remettre en cause leur vocation utilitaire, le SIARE s’engage désormais dans une approche plus naturaliste.
Concrètement, il s’agit par exemple de remplacer les monotones haies de thuyas entourant les bassins par des plantations variées. Dans les sites où cela est possible, le SIARE reconstitue de vrais paysages, des bosquets, des bords de berges intégrant des arbres et espèces végétales résistant aux variations du niveau d’eau. Certains bassins sont ouverts à la promenade comme à Andilly, Eaubonne et Enghien.
Des prairies mellifères : un pas en faveur de la biodiversité
Aujourd’hui, le SIARE va plus loin dans l’intégration du développement durable en créant des prairies mellifères. Les plantes particulièrement riches en pollen attirent les papillons et abeilles. Ces dernières vont polliniser les arbres fruitiers des alentours et produire du miel (à l’instar des ruches de Beauchamp). Au rythme des saisons, ces plantes grandissent et se ressèment naturellement, sans arrosage artificiel, ni apport d’engrais : aucun produit chimique ne vient polluer les eaux pluviales stockées puis restituées au milieu naturel.