Jardiner, ce n’est pas seulement cultiver de belles fleurs et de bons légumes. C’est aussi
préserver un environnement constitué d’insectes, de petits animaux et même de
mauvaises herbes… Jardiner est un plaisir que nous pouvons conjuguer avec la protection de nos ressources en eau. Depuis le 1er janvier 2019, les particuliers et les professionnels non agréés ne peuvent plus acheter, stocker ou utiliser de pesticides pour traiter et désherber leur jardin.
Pourquoi interdire les pesticides ? Ce sont des produits obtenus le plus souvent par synthèse chimique, dont les propriétés toxiques permettent de lutter contre les organismes considérés comme nuisibles. C’est un terme générique qui rassemble les insecticides, les fongicides, les herbicides, les parasiticides. Ils s’attaquent respectivement aux insectes ravageurs, aux champignons, aux mauvaises herbes et aux vers parasites. Ces substances phytosanitaires ou phytopharmaceutiques ne sont pas sans conséquences pour l’environnement, la biodiversité mais aussi pour notre santé.
Par exemple, ces produits de traitement peuvent ruisseler, s’infiltrer et se retrouver dans les eaux de surface et souterraines . Sans en avoir véritablement conscience, utiliser des pesticides peut provoquer une pollution des eaux.

Heureusement, les pesticides, herbicides et autres engrais chimiques ne sont pas les seuls moyens de jardiner. Des produits avec la mention EAJ (Emploi Autorisé dans les Jardins) sont trouvables dans le commerce et peuvent être utilisés. Néanmoins, des manières plus naturelles de jardiner existent ! Voici quelques éléments pour mieux comprendre le sol, ses besoins et pour devenir un jardinier plus responsable :
La vie du sol
L'apport d'humus
Le travail du sol
Un binage vaut deux arrosages
Paillage ou mulching : mieux que le binage
La tonte
Le compost
Les remèdes dits de “grand-mère”
Le désherbage sans produit chimique
Arroser différemment
Les plantes couvre-sol
L'association des plantes