Du nom du mécène britannique Richard Wallace, ces célèbres fontaines sont mises en place après la guerre de 1870, contre la Prusse, et le siège de Paris. Les aqueducs qui alimentent la capitale en eau potable sont alors en grande partie détruits, les fontaines permettent donc d’approvisionner gratuitement les parisiens.
Dessinées par Wallace et sculptées par Charles-Auguste Lebourg, elles sont réalisées par la Société anonyme des hauts fourneaux du Val d’Osne, en Haute-Marne. 610 kilos de fonte sont coulés pour réaliser chaque fontaine qui mesure 2,71 m de haut.
Leurs caractéristiques bien particulières les rendent reconnaissables en un coup d’œil. Quatre cariatides d’inspiration antique représentent chacune une allégorie et une saison : la simplicité (le printemps), la charité (l’été), la sobriété (l’automne) et la bonté (l’hiver).
Tout comme les kiosques à journaux et les colonnes Morris parisiennes, les fontaines sont de couleur vert foncé. Une volonté de Napoléon III pour rappeler la nature en ville.
Ce sont de véritables œuvres d’art très prisées des touristes dont nous avons la chance d’avoir deux spécimens dans le Val d’Oise : Rue Victor Labarrière à Deuil-la-Barre et place Sestre à Soisy-sous-Montmorency.
Un patrimoine de l’eau dont le modèle n’est pourtant pas déposé. Chacun peut passer commande auprès de la fonderie qui les fabrique encore aujourd’hui, la Générale d’hydraulique et de mécanique (GHM) !
En savoir plus sur les fontaines Wallace